Grégoire

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Dans certains villages d’ Afrique, les « fous » (c'est ainsi qu'on appelle les personnes atteintes de maladie mentale, dépression, désorientation, schizophrénie...) font peur; on ne sait pas les soigner. On les croit habités par des esprits mauvais… leur comportement est assimilé à de la sorcellerie… Alors, afin que le village retrouve sa sérénité, on les enchaîne à un tronc, dans un coin du village ou en pleine forêt, nus, sous le soleil ou la pluie, souvent jusqu’à leur mort.

 

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Grégoire , un Béninois, s'est ému de leur sort et s'emploie à les tirer d'affaire. Il les délivre, les emmène dans un de ses centres et passe sa vie à trouver les moyens de les soigner, leur redonner la dignité et les réinsérer dans la société !

Il est le fondateur de l'Association Saint Camille de Lellis, formée en 1983 à Bouaké.

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De nombreux médias dont "Ouest-France", "le Monde", "France 2", "KTO", la Radio-Télévision canadienne... ont déjà attiré l'attention sur son oeuvre saluée par un 1er prix mondial de psychiatrie à Trieste, en Italie en 1998 et le prix d’excellence des droits de l’homme en 2005 à Genève.

 

 

 

10  RAISONS de SOUTENIR la SAINT-CAMILLE

 

1.      Une ONG créée et gérée PAR un Africain POUR des Africains. Pas importée d'Europe ni du continent américain, elle est née et s'est développée dans le contexte socio-culturel précis de l'Afrique de l'Ouest, marqué, entre autres, par la sorcellerie.

2.      La personnalité charismatique de son fondateur lui a valu d'être élu "Africain de l'année 2015" pour son engagement personnel total au service d'une cause très particulière trop longtemps ignorée : les malades mentaux.

3.      Les principes d'action de la St Camilleles valeurs qui s'y vivent, ont un caractère humaniste universel : "croire en l'homme", redonner à toute personne sa dignité. 

4.      Sur le terrain, la meilleure solution pour de nombreuses familles africaines qui, grâce au centre-relais le plus proche de leur domicile, peuvent bénéficier de consultations et se procurer des médicaments psychotropes à un prix abordable, médicaments qui autrement leur seraient inaccessibles  

5.      La capacité de progrès de cette ONG en matière de gestion et d'organisation, sous l'impulsion, entre autres,  de l'organisme canadien CUSO qui envoie des coopérants pour répondre aux besoins de formation du personnel de la St Camille.

6.      Le soutien de psychiatres français et canadiens qui se rendent sur place au Bénin dans le but d'améliorer les compétences psychiatriques des infirmiers/infirmières, aides-soignants…  (actions coordonnées par l'association SMAO, Santé Mentale en Afrique de l'Ouest).

7.      Le lien de la St Camille avec les autorités locales du Bénin, tout en gardant son indépendance et sa spécificité. A chaque journée nationale de formation organisée par les psychiatres de l'organisation SMAO, des représentants de l'OMS, du ministère de la Santé et du ministère de la Famille, sont invités et présents.

8.      L'évolution des mentalités et des attitudes africaines, dans le domaine de la santé mentale. Là où la St Camille est présente, on n'enchaîne plus les malades, on les conduit dans les centres de soins. Les Béninois et Béninoises manifestent de plus en plus leur soutien, en faisant des dons en argent ou en nature.   

9.      De nouvelles demandes pressantes provenant de pays voisins sont adressées à la St Camille parce qu'elle a fait ses preuves dans les pays où elle est déjà implantée.

10.  La médiatisation en Europe et en Amérique du Nord, l'intérêt montré par l'OMS, les financements provenant de l'étranger,  témoignent que la cause des malades mentaux et la solution originale proposée par la St Camille gagnent à être connues et méritent d'être soutenues.  

                                                                                                                                     

Le sort des lépreux s'est amélioré en Afrique mais autrefois, ils faisaient peur à tout le monde parce qu'on les croyait très contagieux. Ils étaient bannis de la communauté villageoise, stigmatisés.